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马克龙首度回应“黄背心”运动电视讲话全翻译

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发表于 12-10-2018 18:55:18 | 只看该作者 回帖奖励 |正序浏览 |阅读模式
马克龙首度回应“黄背心”运动电视讲话全翻译

原创: 小世儿  世界说  今天


编者按:北京时间今天凌晨3点,法国总统马克龙针对近四周因为燃油税增长而引发的“黄背心”街头抗议运动,首度公开回应,发表电视讲话。

他表示将撤销燃油税增长的计划,并且从2019年起,每月的最低工资将增加100欧元,同时加班费将免于征税。但他仍坚持,将不会调整财产税改革的方案,对于投资者等富有人群的财产税减免将按计划进行,因为“最富有的人选择离开国家,我们的整体实力会遭到削弱”。

世 界 说
小世儿 译
发自 北京


女士们,先生们,我们现在站在一起面对我们的国家和未来。过去的几周里,在法国本土和海外发生的事件让这个国家深感不安。这其中有合法的要求,也有不可接受的暴力。我想告诉你们,这些暴力是不会被宽容的。

我们都看到了机会主义者的游戏,他们试图利用真诚的愤怒来误导人。我们都看到了政治上不负责任的人,他们唯一的计划就是推翻共和国,寻找混乱和无政府的状态。没有任何愤怒的理由能允许我们攻击一个警察、一个宪兵,或者损坏一个商铺或公共建筑。我们的自由得以存在,是因为每个人都可以表达自己的观点,其他人可能不会分享他们的观点,但没有人害怕这些分歧。

当暴力发生时,自由就会终止。因此,冷静和共和国的秩序在今后必须占上风。我们将尽我们所能,因为当我们对和平恐惧时,没有什么是可持续的。在这方面,我给了政府最严格的指示。

但在这一切开始的时候,我并没有忘记,有一种愤怒和愤慨,深入很多法国人的内心,我不想把它归结为我刚刚谴责的不可接受的行为。

首先是对一项税收的愤怒(注:指这次引发危机的燃油税),总理已作出回应,答应取消明年年初这项税收的所有增长。但这种愤怒是更深层次的,我觉得这在很多方面都是合理的。这可能恰恰也是我们的机会。

这是一群没有完成本月工作的员工,他们每天都早出晚归。

这是一个单亲家庭的母亲,一个寡妇或一个离婚的人,她甚至没有生活,她没有办法养孩子,没有办法提高她月末的生活质量,她看不到希望。我见到她们的时候,她们正站在环形路口,第一次有勇气诉说这么多痛苦。

这是一群退休者,他们奉献一生,还要帮助父母和孩子。

这是一群最脆弱的人——残疾人,他们在社会上的地位还没有得到充分的承认。他们的痛苦并不是发生在过去,但我们已经习惯了,他们就像被遗忘了一样。

这40年的不安又卷土重来:工人们的不安,他们找不到工作了;领土的不安,村庄、社区的公共服务减少,生活环境消失;民主的不安,在那里,人们感觉自己的声音没有被听到;对我们社会变化的不安,对世俗化的不安,对变幻的生活方式造成的障碍与距离的不安。

这些不安看似从很远的地方来,但现在它就出现在我们面前。

可能在过去的一年半时间里,我们没能做出足够迅速而有力的回应。我将承担我这一份的责任。我可能会给你一种感觉,好像这不是我关心的,我有其他的优先事项。我也知道我的言辞曾经伤害过你们中的一些人。今晚我想和你们说清楚。如果我努力推动政治体制改革、推动那些习惯和伪善的改变,这正是因为我无比相信我们的国家,我爱它。我的合法性,不是从任何头衔、任何政党、任何小团体中来的;而是从你们这里获得。

许多其他国家也在经历我们这种糟糕的生活,但我坚信,我们可以一起找到一条出路。我希望法国能够如此,因为这是我们在历史上的使命——为我们自己和整个世界开创道路。

我希望为每一个法国人都找到出路。因为一个分裂的、不再尊重法律和他们之间友谊的公众,将注定走向灭亡。

我希望我能够做到。正因为对这场危机的预见,我出现在选举中,来调和与领导应对这场危机。我没有忘记我的承诺和这个需要。

这是我今天首先想要宣布的:我们正处于经济和社会的紧急状态。我们想要建立一个优秀的、能给与人们工作的法国,在这个法国我们的孩子将比我们生活得更好。这只能通过更好的学校、大学、学徒训练和培训机制来实现,这些将教会年轻人和老年人如何自由地生活和工作。

我们对整个国家的投资、对于学校和培训的投资是前所未见的,我对此表示支持。

我们想要一个让人们可以体面地工作而生活的法国吗?在这一点上,我们走得太慢了。我想迅速而具体地调整这一点。我呼吁政府和议会做必要的事情,这样我们就能从明年开始更好地生活。从2019年起,一名员工的每月最低工资将增加100欧元,而雇主无需支付额外费用。

我支持一个合理的想法,那就是加班的人应当获得更多的收入,所以从2019年起,加班费将不会被扣税。我希望这项改革能够被立即切实地感受到。这也是为什么我会请求所有具备能力的雇主,能够为其员工支付年终奖金,而且这笔年终奖不用缴纳任何税费。

退休人员是国家的宝贵财富。我们决定,针对那些每月收入低于2000欧元的人,从2019年起,将不再提高社会普摊税(注:一项针对全部国民、包括退休职工征收的社保分摊税);因为他们付出的代价太重了,这对他们来说不公平。从明天起,总理将会向议员们提出所有这些决议。

但我们不能止步于此。我需要我们的大型公司、我们最富有的公民,帮助国家走向成功。从这周起,我将把他们召集在一起,并制定相关决议。我知道有些人在此背景下想要我重提财产税改革,这项税收已经存在了近四十年,在此期间,我们的生活变得更好了吗?最富有的人选择离开国家,我们的整体实力遭到削弱。对于那些投资我国并有助于创造就业的人我们取消了这项税收,而对于那些拥有房产的人我们仍旧维持税收,这是符合此前所承诺的。

尽管我们正在各个领域创造就业,开倒车的行为也会削弱国家的实力。然而,我们的政府和议会也应该进一步制止不正当利益和逃税。法国公司的高管在本土应缴税,盈利的大型的企业也应缴税,这是最基本的公正。

如你们所见,我们将通过强有力的方法、更快的减税措施、更好的支出控制而不是简单地恢复这些税种,以此来应对经济和社会的紧急状态。

政府有改革我们国家的野心,这是人民在十八个月之前共同选择的路径。现在在我们面前有一条深化改革的路,涉及国家,涉及失业救济,也涉及退休人员。这些是不可或缺的。我们希望规则更公平,更简单,更清晰,并奖励那些工作的人。

但如今,不论是对于欧洲还是对于法国来说,我们需要重新确立共同权益。这就是为什么国家层面的探讨应该更加广泛。为此,我们工作的重中之重应该是共同承担起我们应尽的义务。为了再分配而生产的义务,为了成为自由公民而学习的义务,为了能够积极响应我们在气候、在财政预算上的负债而改善的义务。

为了取得成功,我们必须团结起来,共同解决所有对国家至关重要的问题。我认为一些有关代表制的问题应该被提及;在多种声音中,民意能够被更好的理解;更公正的选举法;对于抗议票的考虑;允许不属于任何党派的公民参与辩论。我认为关于税收平衡的问题也应被提出,为了使其能够同时实现国家公平和效率。我认为关于日常生活的问题也应被提出,为了在天气变冷的时候能够有房住,有代步工具搭乘,可以享受供暖。从全国性的探讨中我们将会得到这些问题合理的解决方案。

我认为关于国家组织的问题应该被提出,关于以巴黎为中央的治理和管辖方式的问题,这几十年权力可能太过集中。以及涉及我们所有领土的公共服务的问题。我还希望关于国家的身份认同、关于移民问题我们能够达成共识,我们必须面对这些问题。这些需要深刻和共同反思的根本变革要求我们进行前所未有的探讨,我们应在国家机构中进行一次空前的关于改革的探讨,不论是政府,国民议会,社会组织和协会,都应该参与其中。我想确保自己的决定能够在其中的协调一致,接受不同的意见,把握国家的脉搏。

但是这样的探讨不仅仅是机构代表的事情,它应在全国上下实地进行而且天然的对话者、也就是市长们,应在公民们间接受询问并且传递对话,是这些市长们能够让全国性的对话实地联结。这也是为什么我将亲自按区域与市长会面,以推动国家新的协议的制定。

如果没有彼此的理解和任何的改变,我们将不能回复正常的生活秩序,就像过去的很多次类似的危机中那样。我们正处于我们国家的历史性时刻:通过对话,尊重和承诺,我们将取得成功。

我们正肩负重任,我将会回到这里再次发表演讲,来兑现我对你们的承诺。

我唯一的关切,是你们;我唯一的征战,是为了你们。

我们唯一的战役,是为了我们的祖国。

法兰西万岁,共和国万岁。

(翻译:毕云青 何婧园)

法语演讲原文:

Françaises, Français, nous voilà ensemble au rendez-vous de notre pays et de notre avenir. Les événements de ces dernières semaines dans l’Hexagone et outremer ont profondément troublé la Nation. Ils ont mêlé des revendications légitimes et un enchaînement de violences inadmissibles et je veux vous le dire d’emblée : ces violences ne bénéficieront d’aucune indulgence.

Nous avons tous vu le jeu des opportunistes qui ont essayé de profiter des colères sincères pour les dévoyer. Nous avons tous vu les irresponsables politiques dont le seul projet était de bousculer la République, cherchant le désordre et l’anarchie. Aucune colère ne justifie qu’on s’attaque à un policier, à un gendarme, qu’on dégrade un commerce ou des bâtiments publics. Notre liberté n’existe que parce que chacun peut exprimer ses opinions, que d’autres peuvent ne pas les partager sans que personne n’ait à avoir peur de ces désaccords.

Quand la violence se déchaîne, la liberté cesse. C’est donc désormais le calme et l’ordre républicain qui doivent régner. Nous y mettrons tous les moyens car rien ne se construira de durable tant qu’on aura des craintes pour la paix civile. J’ai donné en ce sens au gouvernement les instructions les plus rigoureuses.

Mais au début de tout cela, je n’oublie pas qu’il y a une colère, une indignation et cette indignation, beaucoup d’entre nous, beaucoup de Français peuvent la partager et celle-là, je ne veux pas la réduire aux comportements inacceptables que je viens de dénoncer.

Ce fut d’abord la colère contre une taxe et le Premier ministre a apporté une réponse en annulant et en supprimant toutes les augmentations prévues pour le début d’année prochaine mais cette colère est plus profonde, je la ressens comme juste à bien des égards. Elle peut être notre chance.

C’est celle du couple de salariés qui ne finit pas le mois et se lève chaque jour tôt et revient tard pour aller travailler loin.

C’est celle de la mère de famille célibataire, veuve ou divorcée, qui ne vit même plus, qui n’a pas les moyens de faire garder les enfants et d’améliorer ses fins de mois et n’a plus d’espoir. Je les ai vues, ces femmes de courage pour la première fois disant cette détresse sur tant de ronds-points !

C’est celle des retraités modestes qui ont contribué toute leur vie et souvent aident à la fois parents et enfants et ne s’en sortent pas.

C’est celle des plus fragiles, des personnes en situation de handicap dont la place dans la société n’est pas encore assez reconnue. Leur détresse ne date pas d’hier mais nous avions fini lâchement par nous y habituer et au fond, tout se passait comme s’ils étaient oubliés, effacés.

Ce sont quarante années de malaise qui ressurgissent : malaise des travailleurs qui ne s’y retrouvent plus ; malaise des territoires, villages comme quartiers où on voit les services publics se réduire et le cadre de vie disparaître ; malaise démocratique où se développe le sentiment de ne pas être entendu ; malaise face aux changements de notre société, à une laïcité bousculée et devant des modes de vie qui créent des barrières, de la distance.

Cela vient de très loin mais c’est là maintenant.

Sans doute n’avons-nous pas su depuis un an et demi y apporter une réponse suffisamment rapide et forte. Je prends ma part de cette responsabilité. Il a pu m’arriver de vous donner le sentiment que ce n’était pas mon souci, que j’avais d’autres priorités. Je sais aussi qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous par mes propos. Je veux ce soir être très clair avec vous. Si je me suis battu pour bousculer le système politique en place, les habitudes, les hypocrisies, c’est précisément parce que je crois plus que tout dans notre pays et que je l’aime et ma légitimité, je ne la tire d’aucun titre, d’aucun parti, d’aucune coterie ; je ne la tire que de vous, de nul autre.

Nombre d’autres pays traversent ce mal vivre qui est le nôtre mais je crois profondément que nous pouvons trouver une voie pour en sortir tous ensemble. Je le veux pour la France parce que c’est notre vocation au travers de l’Histoire d’ouvrir ainsi des chemins jamais explorés pour nous-mêmes et pour le monde.

Je le veux pour nous tous Français parce qu’un peuple qui se divise à ce point, qui ne respecte plus ses lois et l’amitié qui doit l’unir est un peuple qui court à sa perte.

Je le veux aussi parce que c’est en pressentant cette crise que je me suis présenté à votre suffrage pour réconcilier et entraîner et que je n’ai pas oublié cet engagement et cette nécessité.

C’est d’abord l’état d’urgence économique et sociale que je veux décréter aujourd’hui. Nous voulons bâtir une France du mérite, du travail, une France où nos enfants vivront mieux que nous. Cela ne peut se faire que par une meilleure école, des universités, de l’apprentissage et des formations qui apprennent aux plus jeunes et aux moins jeunes ce qu’il faut pour vivre libre et travailler.

L’investissement dans la Nation, dans l’école et la formation est inédit et je le confirme.

Nous voulons une France où l’on peut vivre dignement de son travail ? Sur ce point, nous sommes allés trop lentement. Je veux intervenir vite et concrètement sur ce sujet. Je demande au gouvernement et au Parlement de faire le nécessaire afin qu’on puisse vivre mieux de son travail dès le début de l’année prochaine. Le salaire d’un travailleur au SMIC augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu’il en coûte un euros de plus pour l’employeur.

Je veux renouer avec une idée juste : que le surcroît de travail accepté constitue un surcroît de revenu ; les heures supplémentaires seront versées sans impôts ni charges dès 2019. Et je veux qu’une vraie amélioration soit tout de suite perceptible ; c’est pourquoi je demanderai à tous les employeurs qui le peuvent, de verser une prime de fin d’année à leurs employés et cette prime n’aura à acquitter ni impôt ni charge.

Les retraités constituent une partie précieuse de notre Nation. Pour ceux qui touchent moins de 2.000 euros par mois, nous annulerons en 2019 la hausse de CSG subie cette année ; l’effort qui leur a été demandé, était trop important et il n’était pas juste. Dès demain, le Premier ministre présentera l’ensemble de ces décisions aux parlementaires.

Mais nous ne devons pas nous arrêter là. J’ai besoin que nos grandes entreprises, nos concitoyens les plus fortunés, aident la Nation à réussir ; je les réunirai et prendrai des décisions en ce sens dès cette semaine. Je sais que certains voudraient dans ce contexte que je revienne sur la réforme de l’impôt sur la fortune mais pendant près de 40 ans, il a existé ; vivions-nous mieux durant cette période ? Les plus riches partaient et notre pays s’affaiblissait. Conformément aux engagements pris devant vous, cet impôt a été supprimé pour ceux qui investissent dans notre économie et donc aident à créer des emplois ; et il a été maintenu au contraire pour ceux qui ont une fortune immobilière.

Revenir en arrière nous affaiblirait alors même que nous sommes en train de recréer des emplois dans tous les secteurs. Cependant, le gouvernement et le Parlement devront aller plus loin pour mettre fin aux avantages indus et aux évasions fiscales. Le dirigeant d’une entreprise française doit payer ses impôts en France et les grandes entreprises qui y font des profits doivent y payer l’impôt, c’est la simple justice.

Vous le voyez, nous répondrons à l’urgence économique et sociale par des mesures fortes, par des baisses d’impôts plus rapides, par une meilleure maîtrise des dépenses plutôt que par des reculs.

J’entends que le gouvernement poursuive l’ambition des transformations de notre pays que le peuple a choisie il y a maintenant 18 mois ; nous avons devant nous à conduire une réforme profonde de l’Etat, de l’indemnisation du chômage et des retraites. Elles sont indispensables. Nous voulons des règles plus justes, plus simples, plus claires et qui récompensent ceux qui travaillent.

Mais aujourd’hui, c’est aussi avec notre projet collectif que nous devons renouer. Pour la France et pour l’Europe. C’est pourquoi le débat national annoncé doit être beaucoup plus large. Pour cela, nous devons avant toute chose, assumer tous ensemble tous nos devoirs. Le devoir de produire pour pouvoir redistribuer, le devoir d’apprendre pour être un citoyen libre, le devoir de changer pour tenir compte de l’urgence de notre dette climatique et budgétaire.

Pour réussir, nous devons nous rassembler et aborder ensemble toutes les questions essentielles à la Nation. Je veux que soient posées les questions qui touchent à la représentation ; la possibilité de voir les courants d’opinion mieux entendus dans leur diversité, une loi électorale plus juste, la prise en compte du vote blanc et même que soient admis à participer au débat des citoyens n’appartenant pas à des partis. Je veux que soit posée la question de l’équilibre de notre fiscalité pour qu’elle permette à la fois la justice et l’efficacité du pays. Je veux que soit posée la question de notre quotidien pour faire face aux changements climatiques : se loger, se déplacer, se chauffer. Et les bonnes solutions émergeront aussi du terrain.

Je veux que soit posée la question de l’organisation de l’Etat, de la manière dont il est gouverné et administré depuis Paris, sans doute trop centralisé depuis des décennies. Et la question du service public dans tous nos territoires.

Je veux aussi que nous mettions d’accord la Nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter.

Ces changements de fond qui demandent une réflexion profonde et partagée, imposent un débat sans précédent. Il devra se dérouler au niveau national dans nos institutions, chacun y aura sa part : gouvernement, assemblées, partenaires sociaux et associatifs ; vous y aurez votre part. Je veux en assurer moi-même la coordination, en recevoir les avis, prendre ainsi le pouls vivant de notre pays.

Mais un tel débat n’est pas seulement affaire de représentants institutionnels ; il doit se dérouler aussi partout sur le terrain et il est des interlocuteurs naturels, des citoyens qui doivent en recevoir les demandes et s’en faire les relais : ce sont les maires ; ils portent la République sur le terrain. C’est pourquoi je rencontrerai moi-même les maires de France, région par région, pour bâtir le socle de notre nouveau contrat pour la Nation.

Nous ne reprendrons pas le cours normal de nos vies, comme trop souvent par le passé dans des crises semblables, sans que rien n’ait été vraiment compris et sans que rien n’ait changé. Nous sommes à un moment historique pour notre pays : par le dialogue, le respect, l’engagement, nous réussirons.

Nous sommes à la tâche et je reviendrai m’exprimer devant vous pour vous rendre compte.

Mon seul souci, c’est vous ; mon seul combat, c’est pour vous.

Notre seule bataille, c’est pour la France.

Vive la République, vive la France.

(来源:世界报 Le Monde)
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